MADDY & JUDE ♣ « me voilà dans ma nouvelle chambre, avec ... elle. »

«Maddy & Jude | Rencontre»


- Papa y a pas besoin de chauffeur je sais conduire et puis je peux prendre un taxi aussi tu sais. Fis-je au téléphone. Pas moyen d’échapper au chauffeur. Moi qui voulais sortir ce soir avant de passer au bahut. Apres s’être échangé encore quelques phrases je raccrochais puis sortais de l’aéroport. Il fallait maintenant que je trouve la BM noire blindée qui allait me déposée a St Kentigern. Je longeai le passage piéton en recherche de cette dite voiture avant d'entendre mon nom retentir entre ces voitures. C’était le chauffeur. Il était canon en plus... Mais je n’étais pas d'humeur a draguer. Il s’empara de mes valises et les mis dans le coffre.

J'avais depuis peu reçu la lettre ou il y avait inscrit le nom de ma colocataire, Maddy Williams & le numéro de ma chambres, 159. Une fois sur place je me dirigeais directement vers ma chambre suivit du chauffeur, trop crevée pour me taper des discussions ennuyeuses. J'avais appelée la vielle pour faire repeindre les murs et qu'on apporte des meubles qui me conviendraient, espérons que tout cela soit fait. Je soupirais en poussant la porte.

- Dépose les bagages ici, s'il te plait, fis-je au chauffeur en pointant du doigt l'endroit voulu. Il s’exécuta puis s'en alla.

Je me demandais alors a quoi ressemblerais ma colocataire. Elle n'était pas encore la. Je rangeais mes affaires n'importe comment dans l'armoire puis sortait m'acheter du Rhum au super marche d'a coté, j’étais pas majeure mais je pouvais facilement faire semblant d'avoir oublier ma carte puis un peu draguer le vendeur. Chose dite, chose faite.

De retour dans la chambre je remarquais que ma colocataire était déjà la. Elle fouillait dans mes affaires en plus. Non mais je rêve. Apres l'avoir reconsidérer je remarquais qu'elle rangeais. Bon c'est vrai j'avais tout déposer dans l’armoire de façon bordélique...

- Hi ! Moi c'est Jude, tu dois être ma colocataire, Maddy? Fis-je en souriant. Mieux valait sourire parce que bon si je suis pas amicale et je lui fou un coup de point parce qu'elle a ranger mes affaires alors que j'avais pas encore vu sa tête j'allais passer pour un brut et ce serait difficile de cohabiter.

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- Oui, c'est bien moi ! Me fit Blondie avant de pivoter sur elle même, lâchant mes affaires au passage.

Je la toisais. Blonde, yeux noisette, jolie mais trop maquillée a mon gout. On pourrait bien s'entendre quoi. Heureusement que j'avais jouer ma diplomate -chose que je fait très rarement- en ne lui gueulant pas dessus pour les affaires. Je me dirigeai vers la cuisine et cherchais deux verres. Je commençais a y verser du Rhum quand elle me dit d'un ton qui ne me plut pas particulièrement -vous voyez ce ton qui mélange l'ironie et le sarcasme mais qui ne laisse pour autant rien transparaître:

- Jude ... Ça faisait longtemps, dis donc.

J'haussais les épaules. Je ne voyais pas du tout de quoi elle voulais parler. Mais vraiment pas du tout de quoi elle voulait parler. Réfléchie Jude, réfléchie. D'habitude j'ai une bonne mémoire. Peut être que j’étais bourrée ou encore bien droguée quand on avait fait connaissance.Il fallait dire que j'avais une impression de l'avoir déjà vu aussi... Mais ou? Encore un peu de réflexion... Bingo ! Je me rappelle. Enfin je ne me rappelle pas de grand chose aussi. En fait je me rappelle seulement avoir vu sa tête dans une fête. Celle d'un certain Maxime, plus précisément. Je tapait fortement dans l'oeil de ce Maxime. C'est la que je me souvint de tout. Une dispute. Un oeil au beurre noir. Une Jude bourrer qui dit n'importe quoi. En fait dans le passé antérieur a cette mini soirée Maxime m'avait déclarée sa flemme - bon en fait il voulait me sauté - et j'en avait parler, mon mec du moment était la et... la fête s'est mal terminée. Mais qui était cette fille. J'allais pas littéralement lui demander. Je tentai ma chance:

- Ah ouais... t'es la cousine de Maxime c'est ça? peut-être que je me gourais et si c’était le cas la situation serait très... étrange. Mais bon qui ne tente rien n'a rien. Mieux vaut me tromper que de carrément lui demander qui elle est, sachant que a cette soirée la j’étais bien bourrée donc pas moyen de se souvenir. Tout est encore flou dans ma tête, sauf la baston parce que bon on en a reparlée. Je continuais a verser du Rhum dans les verres et lui en tendit un. Question de détendre l'atmosphère au cas ou ce ne serait pas sa cousine.

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- Non, en réalité à cette époque nous étions deux potes.

Elle refusa de prendre le Rhum et retourna ranger ses affaires. Une anti-alcool? Si oui, pourquoi mon esprit est damné comme ça? En plus je m’étais en effet tromper, mais c’était la putain de faute a l’alcool pas la mienne - ange - . Bref fallait que je me rattrape pour pas avoir l'image d'un alcoolique qui se souvient même pas d'un truc qui s'est passé y a deux trois mois. Parce que bon, quand même, on allait vivre ensemble pendant un an et la première image est la bonne, donc mieux vaut qu'elle est une bonne image de moi. Sion... Eh ben tant pis.

- Ah ouais, merde. J’étais pourtant sur que tu sois sa cousine. Mentis-je naturellement. Ouais c'est pas bien de mentir et alors? Va dire ça a mon père, peut-être que ma mère et ma soeur seraient encore en vie. Heureusement que t'es pas sa cousine aussi. Je l'aimais pas trop. Fin c’était un bollos quoi. Ajoutais-je inconsciemment - bah quoi je dis ce que je pense moi - espérons qu'elle et Maxime ne soient que des potes vite fait... Parce que si l'envie de le défendre lui prend bah on est pas sortit de l'auberge pour cette année. Ah et dis moi... Je veux pas être curieuse, mais t'as quoi avec l'alcool? Je veux dire ça te dérange pas que j'en garde ici. Fis-je avant de boire mon verre d'une traite.

Oui le sujet de l'alcool me tien a coeur. Je vais pas m'en priver pendant un an parce que ma colocataire est coincée, parce que si on se couvre pas et qu'un surveillant nous choppe avec de l'alcool ici, on est dans pire que de la merde - je sais pas ce que j'ai je suis vulgaire aujourd'hui. En tout je sais une chose c'est que si c'est une maniaque anti-alcool, ça allait vraiment pas le faire entre nous, vraiment pas. Rendez-moi Lexie. Elle était maniaque mais elle me laissais boire et puis je la veux c'est tout.

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Ma colocataire, la dite Maddy sortit trois bouteilles de bière d'un de ses sac. Yes ! Au moins c’était pas une coincée, donc sauf si c'est une pétasse antipathique et méchante on est censées bien s'entendre. J’espère qu'elle a pas de problèmes avec l'odeur de la cigarette et sa fumée, parce que je survit pas a une journée de cours sans ma clope du matin, mais laissons ça de coté, sinon elle va me prendre mpour une toxico qui pense qu'au clopes, a l'alcool et la drogue. C’était pas très faux, mais ça le faisait pas. Elle se décida don enfin a reprendre la conversation.

- Non, je n'ai aucun problème avec l'alcool. Si une se fait choper, l'autre aussi. sur ce coup c’était nickel mais - oui il y a toujours un mais - et au fait, Maxime c'est mon ex.

Ah ouais... Quand même j'avais traiter son ex de bollos. Mais ça l’était aussi quoi, mentalement physiquement il était pas mal, même avec son coquart sur la gueule, faut l'avouer. Espérons qu'elle l'aime pas et qu'ils se soient séparées sur de mauvaises bases.

- Hum... Par bollos je voulait plus dire mentalement. Et puis c'est finis entre vous maintenant vous êtes des ex. Mais n’empêche c'est vrai tu mérite mieux que lui. Je vous jure que ce n’était pas hypocrite en plus de décontractée l’atmosphère. Elle était belle et valait mieux qu'un mec qui court après tout le monde. Je voulais quand même changer de sujet et pour cela j'allais pas passer par milles chemins et j'allais faire basique. Sinon tu viens d'ou? Je connais presque tout le monde et t'es pas le genre de fille qui passe inaperçue, j'imagine qui tu était pas la l’année dernière. Lâchais-je en buvant une gorgée de mon seconde verre.

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- Je viens de Los Angeles, répondis froidement ma colocataire.

J'avais peut être pas donnée bonne impression mais elle était pas très cool aussi. J'haussais les épaules puis me laissais glisser sur le lit près de la fenêtre. J'ai toujours eu un lit près de la fenêtre et je comptait le prendre, je m’apprêtais a le dire a Maddy mais je remarquais qu'elle fouillait dans son sac. Elle me devança ensuite:

- Euh ... T'as des clopes ? Demanda-t-elle.

J'en avais oui. Mais dans mon armoire et j'avais la flemme de me lever, le lit était confortable. Elle devrais le chercher toute seule, enfin si elle y tenais et de toute façon elle avait l'habitude de fouiller dans mes affaires. Je balayais quelques mèches brunes de mon visage puis lui fit en tachant d’être plus sympathique qu'elle ne l'avais été, de toutes façons je suis plus du genre euphorique moi.

- Oui, oui j'en ai ! Ils sont dans mon sac blanc dans mon armoire, sert toi. Je devais quand même lui préciser que je voulais prendre ce lit. Tout le monde aime les lits près des fenêtres et j’étais la première a m'installer, donc... Ah et a propose, je prend ce lit. Enfin si ça ne te dérange pas.

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Ni une, ni deux elle s'empara du paquet dans mon armoire. Elle s'assit ensuite sur le muret de la seconde fenêtre de la pièce et me fit signe de la rejoindre.

- Non, ça ne me gène pas, mais on pourra échanger en milieu d'année ? Tu viens, on se fume une petite clope.

Je la rejoignit et m'allumais une cigarette, par contre il était hors de question que je la laisse prendre le lit près de la fenêtre, j'en ai toujours eu un comme. J'allais quand même approuvé pour pas être relou. Mais j'allais surement trouver un compromis. Apres tout le milieu de l’année c'est le sixième mois, donc Juin, et on a presque fini en Juin (a).

- Va pour changer de lit en milieu d’année, dis-je en tirant une latte. Et quel bon vent t’emmène ici? Fis-je pour arrêter de parler de lits!