Baby you lite up my worl like nobody else | Ft Nathaniel

«baby you lite up my worl like nobody else»


Le soleil pénétra doucement dans la pièce cherchant à ce faire une place dans cette pièce complètement sombre. La lumière n'était pas suffisante pour éclairer la pièce, mais elle était suffisante pour me déranger. Quel idée d'avoir son lit juste en face de la fenêtre? Toujours la même histoire chaque matin. Impossible de dormir avec ce soleil dans les yeux si seulement on pouvait me changer mes rideaux. Ce n'était malheureusement pas à moi de faire ça et cela ne semblait pas être dans ma liste de chose a faire, oui j'en a une, elle se trouve dans la partie notes de mon téléphone portable et je ne la check jamais. J'appellerais mon père, il appellera quelqu'un et il viendra le faire tout simplement. Je me cachais rapidement sous les draps, mais pourtant il était impossible de se rendormir. Était-ce trop demandé de pouvoir dormir le matin ? Un jour de week-end ce n'ai pas trop demandé quand même. C'était le week-end, n'est ce pas ?

Dans un bond je regardai mon portable qui traînait sur la commode et oh malheur ! Quelle journée? Vendredi! Stop stress, stop stress. Cela pouvait tout de même compter comme la fin de semaine, non? Ma prof de littérature ne m'en voudrait certainement pas trop d'avoir ratée deux heures avec elle... Enfin j'ai plus peur de mon père. J'aurai certainement des problèmes à cause de ses nombreuses absence, mais comme toujours je pourrais trouver les mots juste pour justifié cette monstrueuse erreur de ma part. Bref j'allais pas ratée plus d'heures de cours non? Je sortit de mon lit me douchais, m'habillais, me préparais, rangeais mes affaires dans mon fourre-tout Prada. En retard, eh merde, cela était le troisième cours de la journée...

C’était la premier fois que je me souciais de ne pas pouvoir aller en cours. En fait mon père venait de me menacer de me ramené a New York si je m’améliorais pas un peu. Je marchais donc en direction de la sortie tout en cherchant une cigarette dans mon sac a main, j'avais pas bu de café et j’étais énervée... Seule un jolie petit bâtonnet blanc et jaune pouvait me redonner le sourire. Je venais de trouver mon paquet. Etant distraite je rentrais carrément dans un mec puis me retrouvais carrément sur lui. En gros la j’étais a cheval sur lui. Je le toisais. Il était canon et bien foutu en plus. je me relevais tout de même...

-Désolée ! M’écriais-je en lui offrant un de ces sourires dont j'avais le secret et en lui tendant la main pour l'aider a se lever. J’étais seule et lui aussi... On pourrais passer l'heure ensemble. Vu que je suis plutôt clash je lui proposais mon paquet et ajoutais: T'en veux? Ça te dis qu'on aille au starbucks, j'ai pas petit déjeuner et je veux des cookies. M’apercevant que je ne le connaissais même pas j'ajoutais une nouvelle fois: Enfin rien te pousse a venir, je veux dire on se connait pas.

« baby you lite up my world like nobody else.»

J'aimais bien les cours de physique. En général. Mais cette journée, je ne sais pas... j'avais comme une envie de m'évader hors des murs gris des salles de classe. Je rôdai donc bêtement dans les couloirs, ne savant pas trop que faire... j'avais une petite ribambelle d'amis à appeler mais j'avais besoin de nouveau. J'avais aussi une demi-douzaine de filles qui étaient totalement sur moi et qui auraient pu s'inviter dans ma chambre en quelques secondes... mais je ne voulais pas tromper Jill. Je l'aimais vraiment. Même si parfois... je me disais que tout aurait été bien plus simple sans elle. Et cette stupide relation à distance.

Je fis quelques pas de plus mais soudainement un poids rentra en pleine collision avec mon torse. Et je me retrouvai par terre deux secondes plus tard. J'avais quand même un peu honte surtout que c'était une fille. Et elle était à cheval sur moi. D'accord, la situation était plutôt gênante mais je n'avais même pas envie de me dégager, surtout qu'elle était belle et bien faite - elle était sexy quoi. Mon esprit s'éloigna jusqu'en Canada... les cheveux blonds de Jill. Je repoussai la fille. Désolée ! T'en veux? Ça te dis qu'on aille au starbucks, j'ai pas petit déjeuner et je veux des cookies.Enfin rien te pousse a venir, je veux dire on se connait pas. s'exclama t-elle.

La distraction dont j'avais besoin. Ouais, merci... lançai-je en m'emparant d'une cigarette. Mouais, pourquoi pas ? Je sèche la physique toute façon, ça me saoule un peu... C'est Nathaniel, enfin Nate... je préférais le diminutif. Mes pensées voguèrent encore une fois jusqu'à Ottawa, mais il n'allait rien se passer avec cette fille, on allait juste manger des cookies... elle était canon, ok, mais j'en avais connu des tas d'autres comme ça. On y va ? poursuivai-je en marchant vers la sortie. Nous avions un Starbucks en face du pensionnat, ce qui était idéal. Tu t'appelles comment, sinon ? Je préfère savoir avant de partager des cookies avec toi ! demandai-je en esquissant un demi-sourire.

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- Ouais, merci... Fit... euh... bah l'inconnu en s'emparent de la cigarette. Mouais, pourquoi pas ? Je sèche la physique toute façon, ça me saoule un peu... C'est Nathaniel, enfin Nate... Reprit-il incertain. C'est soit il se rappelle plus de son nom soit il est en mode déprime. Perso, je vote deux. On y va ? J'approuvais d'un hochement de tête et d'un sourire. Tu t'appelles comment, sinon ? Je préfère savoir avant de partager des cookies avec toi ! Demanda-t-il avant de me rendre mon sourire.

- Ah ouais t'as raison, j'avais un peu l'air con, bref moi c'est Jude, Jude Hope Spencer. Oui, j'en ai peut-être pas l'air mais j'ai plutôt l'habitude de tout faire entièrement.

Je marchais a ses cotés. Je laissais les questions débiles pour faire connaissance a quand on sera au café. Je me rappelais alors que je devais voir Lukas juste après le cours, chose qui serait impossible si j'allais au Starbucks. Je cherchais mon portable dans mon sac. Et merde je l'avais oublier. Je devais aller le chercher dans ma chambre. Parce que bon je n'allait pas le laisser en plan.

- Tu m'accompagnes aux dortoirs? Demandais-je. Bon fallait que je m'explique quand même parce que sinon ça laissait transparaître autre chose. Je veux dire j'ai promis a un pote un truc et je dois l’appeler pour annuler. Je voulais pas donner l'impression d’être la meuf relou qui raconte sa vie, je le tirai par le bras et repris: Tu viens?

Nous marchâmes jusqu’à ma chambre. J'ouvrai la porte. J'avais un peu honte fallait dire... C’était un peu trop bordélique, mes fringues et sous-vêtement étaient entassées sur le lit, le tee-shirt de Seth que je devais rendre était accrocher aux portes l'armoires - ça donne mauvaise impression, mais je me soucis pas de ce genre d'impression que je donne... Enfin normalement. Sans oublier les bouteilles d'alcool vides et tout ce qui restait de la mini-soirée organiser dans la chambre la veille.

- Entre. Fis-je car, oui, trouver mon portable allait surement prendre du temps. Je retirais tout ce qu'il y avait sur le fauteuil en cuire rouge en face de mon lit puis lui proposais de s’asseoir. Met toi a l'aise. Et tu peux allumer la clope ici, pas de quoi avoir peur de se faire choper. Excuse le désordre, ma colocataire a organiser une petite fête hier soir et... voila le résultat. J’étais de la partie, mais bon... Mentis-je naturellement, je mens pas souvent, mais c'est futile alors il s'en fou surement, sauf s'il a un détecteur de mensonge dans la tête.

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Ah ouais t'as raison, bref moi c'est Jude, Jude Hope Spencer. J'acquieçai, oubliant déjà ce qu'il y avait derrière le Jude... on fit quelques pas de plus lorsqu'elle s'arrêta brusquement. Tu m'accompagnes aux dortoirs? Je veux dire j'ai promis a un pote un truc et je dois l’appeler pour annuler. Tu viens? Je la suivis donc, un peu énervé, puis nous finîmes par arriver à sa chambre. C'était vraiment le bordel là-dedans... des fringues partout et des cadavres de bouteilles entassées... on devait se marrer dans cette chambre. Entre. Met toi a l'aise. Et tu peux allumer la clope ici, pas de quoi avoir peur de se faire choper. Excuse le désordre, ma colocataire a organiser une petite fête hier soir et... voila le résultat. J’étais de la partie, mais bon... je m’exécutai en m’asseyant sur le fauteuil qu'elle me présentait. J'allumai la clope généreusement offerte.

Ah oui ? mon détecteur de mensonges interne s'activa... non je déconne. Tu trouves ton portable ? Au pire, si tu connais le numéro de ce mec tu peux utiliser le mien... j'avais vraiment besoin de cookie et je me serais bien barré mais ça n'aurait pas été vraiment correct... surtout que j'avais envie de compagnie. Je tirai sur ma clope puis soufflai : J'ai pas de coloc... du coup je me fais souvent chier et je squatte chez tout le monde. expliquai-je, ne sachant pas trop que dire. T'as lu le blog de cette fille... i know everything ? Elle a l'air conne, en tout cas j'espère qu'elle va pas parler sur moi... susurrai-je en imaginant Jill en train de voir des montages Photoshop de moi avec une autre fille... des montages car je ferai jamais de truc pareil, bien entendu. En tout cas ce serait bien son genre, à Jill, de faire des recherches jusqu'à tomber sur ce blog... elle est un peu folle parfois.

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- Ah oui ? Tu trouves ton portable ? Au pire, si tu connais le numéro de ce mec tu peux utiliser le mien... Proposa-t-il.Je venais de retrouver mon portable et envoyais un SMS au dit mec. Et lui fis signe que ce n’était pas la peine.

- Non, ça va j'ai retrouver mon portable, en plus je connais pas son numéro. Lâchais-je en remettant ma mèche. Il tira un latte puis relança la conversation:

- J'ai pas de coloc... du coup je me fais souvent chier et je squatte chez tout le monde. T'as lu le blog de cette fille... i know everything ? Elle a l'air conne, en tout cas j'espère qu'elle va pas parler sur moi... susurra-t-il. Faut dire qu'il avait un peu l'air inquiet. Moi personnellement cela m'est égale.

- Moi du moment qu'elle ment pas et qu'elle dit que la vérité, je m'en fou, j'assume quoi. Fis-je nonchalamment en rangeant mon portable dans mon sac. M'fin si elle ment, je fais en sorte qu'on lui pète la gueule. Mais faudrait déjà qu'on sache qui c'est.

Sur ces mots nous sortîmes de la chambre. On marchait tranquillement dans les couloirs quand un bruit de pas se fit entendre. Merde, merde, merde, merde. C’était Mme Owen. Vous savez le genre de surveillantes trop pas cool qui font tout pour te foutre dans la merde, encore plus que tu ne l'es. Bref c’était trop tard on pouvais pas reculez, on s’était fait choper.

- Ou allez vous comme ça, jeune gens? A cette heure tout le monde est censé avoir cours. Venez avec moi dans mon bureau, on va voir ce que vos parents en pensent. Beugla la vielle.

Putain, normalement je m'en fou, mais mon père a dit qu'il allait me ramener a a New York a la moindre petite faute. Pff. Pourquoi j'ai jamais de chance, en plus je comptait même pas sécher.

- Mais madame... Ce fameux eh madame qui ne sert jamais a rien mais qu'on lâche toujours. On est arriver en retard en cours et... Pas la peine d'inventer des truc, elle ne me croirait pas, mieux valait-il la prendre par les sentiments choses qui ne marcherait surement pas. Si vous appeler mon père il va me ramener a New York et s'il il me ramène a New York je me suicide... Et dans ce cas vous m'aurez sur la conscience et vous ne pourrez plus dormir, pouffais-je. Autant se foutre de sa gueule, j’étais dans la merde dans tout les cas.

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Moi du moment qu'elle ment pas et qu'elle dit que la vérité, je m'en fou, j'assume quoi. M'fin si elle ment, je fais en sorte qu'on lui pète la gueule. Mais faudrait déjà qu'on sache qui c'est. me répondit Jude avec un léger air désintéressé. Au moins elle avait du caractère... bon elle avait raison, il fallait assumer ses actes mais quand je fais une connerie je préfère quand même que personne ne mette tout le bahut au courant... Je haussai les épaules et remarquai qu'elle avait finalement retrouvé son portable.

Nous sortîmes de la chambre pour nous retrouver droit devant la surveillante la plus chiante qui puisse exister. Oh oh. Et naturellement, nous nous retrouvâmes dans son bureau. Putain. Mais madame... On est arriver en retard en cours et... Si vous appeler mon père il va me ramener a New York et s'il il me ramène a New York je me suicide... Et dans ce cas vous m'aurez sur la conscience et vous ne pourrez plus dormir ! plaida Jude. Je ris malgré moi, ok donc ça c'était le truc le plus ridicule que j'avais jamais entendu. Et la pionne ne fit qu'étirer son sourire vicieux. Heu, ok.

Bon, était arrivé le moment ou le mec sympa et super bg du film intervient pour sauver la fille. Sans arrière pensée, bien-sur, car le mec est juste un parfait gentleman. Ou aussi parce-que le mec a déjà une meuf au Canada. Heu désolé madame, c'était de ma faute. Je... j'ai oublié mon portable dans la chambre de Jude, et quand je l'ai vue allez en cours, je lui ai dit de venir avec moi le chercher... et je viens de le trouver. On allait partir prendre un mot d'excuse. sans ciller, mon mensonge était parfait. La vieille haussa un sourcil. J'esquissai un sourire. De toute manière, elle était forcée de nous croire. Elle finit par soupirer : Cavanaugh, hein ? Repasse par ici demain. Maintenant, allez en cours !

C'est cela. Nous nous hâtâmes de sortir de son bureau, même si on mourrait d'envie de rester... ou pas. Je grimaçai à l'idée de me faire gueuler dessus le lendemain mais au moins j'étais tranquille pour le moment. Ça va, ça a pas été compliqué ! lançai-je à Jude. Putain ce qu'elle est chiante celle-là quand même, les autres s'ils nous avaient vu ils auraient rien fait... je levai les yeux au cieux en me rapprochant d'elle. On fait quoi ? Je pense pas qu'on puisse toujours sortir, on risque de se faire encore choper...

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- Heu désolé madame, c'était de ma faute. Je... j'ai oublié mon portable dans la chambre de Jude, et quand je l'ai vue allez en cours, je lui ai dit de venir avec moi le chercher... et je viens de le trouver. On allait partir prendre un mot d'excuse. Il était plus doué que moi fallait dire, beaucoup plus doué. C'est la que je réalisais que le dit Nate me couvrait... C’était trop gentil.

- Cavanaugh, hein ? Repasse par ici demain. Maintenant, allez en cours !

Il avait l'air de pas avoir une réputation de sécheur fouteur de merde contrairement a moi, parce que moi la pionne ne m'aurait jamais cru. Je me sentait quand même pas très bien, genre le mec il me connait même pas il prend pour moi, et Owen venait de dire qu'elle voulait qu'il repasse la voir elle allait sans doute le foutre dans la merde. Je m’apprêtais a le remercier mais il me coupa net:

- Ça va, ça a pas été compliqué ! Putain ce qu'elle est chiante celle-là quand même, les autres s'ils nous avaient vu ils auraient rien fait... Commença-t-il. On fait quoi ? Je pense pas qu'on puisse toujours sortir, on risque de se faire encore choper... Demanda-t-il en s'approchant un peu de moi, je fis de même, ne me demandez pas pourquoi, moi même je ne sais pas.

Je m'accrochais a son cou et lui déposais un bisous sur la joue. Oui c'est le genre de truc que font les gamines pour dire merci... Mais fallait dire que j’étais aussi un peu gamine des fois. Je me pinçais la lèvre inférieur.

- On devrait se cacher quelque part, genre repartir dans ma chambre... J'ai des cookies je crois, pas aussi bon que ceux du Starbucks mais je crois que ça fera l'affaire. Fin je compte pas me pointer en cours. Répondis-je. Ah et c'est super sympa de ta part, je veux dire tu connais que mon prénom et tu prend pour moi. Peut-être qu'il se fou, un peu de ça... Et je pense que c’était le cas. Je lui souris et reprit: Grace a toi j'ai échapper a une longue conversation ou mon père, que je supporte pas, en passant, me gueulerais dessus et me ressortirais une tonnes de vieux dossiers. Bon ça faisait trop genre le clichée de la fille qui fait sa crise d'ado et qui peut pas s’empêcher de critiquer ses parents mais c'est faux. Et je peux te dire que ça a rien a voir avec ma crise d'ado, genre j'ai mes raisons. Mais bon, je vais pas te raconter ma vie, ça va te saouler. Je parlais un peu trop fin j'avais l'air con et chiante, je crois. Je... je parle trop, c'est ça?